

Dossier:
Visions et stéréotypes du corps et de la beauté
"LES NOUVEAUX CODES DE LA BEAUTÉ"
Par: David Alejandro Londoño, Camilo Londoño, David Ibarra et David Alejandro Giraldo

INSPIRÉ DE L'ARTICLE
"LES NOUVEAUX CODES DE LA BEAUTÉ "
de RÄPHELLE RÉROLLE

RÉSUMÉ
Raphaëlle Rérolle est journaliste au Monde depuis 1986. Elle a travaillé d’abord au service société, puis au Monde des Livres [supplément hebdomadaire du Monde], où elle a été responsable de la littérature étrangère pendant dix ans. Elle est actuellement rédactrice en chef-adjointe au Monde des Livres.
Dans cet article, Raphaëlle ouvre la discussion initialement sur la pertinence des canons de la beauté dans notre société et la vie, il peut être un sujet « sans gravité » comme elle le dit. Mais, en réalité, les codes de la beauté nous touchent dans de nombreux aspects de la vie, personnelle et professionnelle. L'auteur parle principalement de la beauté en France et comme bien qu'étant un sujet peu étudié dans le pays, son effet sur la société est indéniable, par exemple, l'apparence physique peut déterminer si vous obtenez un emploi. Malgré cela, la France est un pays où les canons de la beauté et ces phénomènes ne sont pas étudiés.
Raphaëlle soutient que cette obsession avec la beauté n’est pas nouvelle. Tout au long de l'histoire, depuis le paléolithique, l’Égypte ancienne, l'Antiquité gréco-latine, il y avait des objectifs de beauté liés aux cultures de ces époques.
À la fin du 20e siècle et début du 21e, la chirurgie plastique permet de se transformer plus facilement que jamais, ce qui a permis, selon l'auteur, et je cite : « On a vu fleurir des seins en forme d'obus, des bouches protubérantes, manifestations spectaculaires et parfois un peu délirantes de ces possibilités nouvelles ». Cependant, malgré ces attributs voyants, ils ne sont pas la vraie tendance actuelle, d’accord avec nombreux chirurgiens esthétiques, la tendance actuelle est au naturel et à une lutte impitoyable contre le relâchement.
De notre temps, les nouveaux codes de la beauté ont comme objectif que nous soyons toujours vigoureux, modernes, efficaces pour démontrer à la société que nous sommes valables. C'est un combat contre le flétrissement et aussi de ne pas se montrer fatigué.
Cependant, ces codes de la beauté seront toujours déterminés par des élites sociales, avant de se diffuser au reste de la société.
VOCABULAIRE SPÉCIALISÉ

Casser trois pattes à un canard : Ne rien avoir d’extraordinaire ; être très commun ; être à la limite de la médiocrité.

S’embellir : Se rendre beau ou plus beau, se faire paraître plus beau.

Aveu : Le fait de reconnaître ou de déclarer quelque chose.
Relâchement : Une chose qui devient moins tendue qu’elle n’était.

Canon : Ensemble des règles régissant une discipline particulière.
Flétrissement : L’action de flétrir, de vieillir. Dans ce cas on parle du flétrissement du visage.

Embonpoint : État d’une personne un peu grasse.
Chair : Tissu musculaire. Dans le texte, ce mot se réfère à nos corps.
Chirurgie plastique : Modifier notre corps avec des procédures chirurgicales.


Look : Ce mot est un anglicisme qui veut dire : manière de se comporter, de s'habiller.
Esthétique : Science qui s’intéresse aux règles du beau dans la nature.
Stéréotypes : Caractérisation symbolique et schématique d'un groupe qui s'appuie sur des attentes et des jugements de routine.
Beauté : Qualité de quelqu'un, de quelque chose qui est beau, conforme à un idéal esthétique.
Laideur : Caractère de quelqu'un ou de quelque chose qui est laid et bien sûr contraire à la beauté.
Photoshoper : Améliorer une photo avec des programmes virtuels.
Affaissement : Dans le texte ce mot se réfère à la détérioration physique.
POINT DE VUE SUR L’ARTICLE

L'article nous présente des informations sur comment les stéréotypes de la beauté affectent les vies des gens et spécialement aux femmes, on peut dire que les canons de beauté sont plus stricts avec elles. L'article ratifie l'idée que l'on est beau ou belle si l'on accomplit des clichés imposés par la publicité et créés à partir des idées de l'être humain presque parfait ; « La beauté est construite par la publicité, selon des critères de luxe. C'est une beauté imposée, qui est censée faire envie afin de créer des stéréotypes. La beauté que l'on nous propose est une beauté artificielle. »
L’article parle d’un thème très important et qui a un impact très remarqué dans la société. Pas seulement remarqué mais aussi controversé. Depuis que l’on est enfants on doit se conformer aux stéréotypes, c’est un peu plus difficile de se conformer quand on est des ados qui subissent des changements hormonaux. On n’est jamais assez, on n’est jamais très mince ni très gros. On ne peut pas avoir d’acné et les femmes ne peuvent pas avoir de très grands seins ni très petits. C’est presque impossible de remplir les expectatives que les gens ont fait de nous.
La beauté a toujours été un thème controversé, et n’importe quoi on n’est pas jamais suffisant, et l’article le met en évidence et les critique avec tous les exemples de modifications que les gens font à ses corps. Il y a toujours quelque chose dont on peut se plaindre parce que si nous avons plus, nous aspirons à plus : argent, plaisir, bonheur, amour et beauté. Rien n'est jamais suffisant.
RÉFLEXION SUR L’ARTICLE ET L’ENSEIGNEMENT DES LANGUES ÉTRANGÈRES
L’article touche à de nombreuses situations que l’on peut tous et toutes reconnaitre à notre vie personnelle, même si l’on n’a pas fait de chirurgie esthétique. Les mots sont courts, mais ils suscitent beaucoup de réflexions.
Le monde, et spécialement les médias ont promu, ou plutôt imposé de plusieurs codes de la beauté qui sont ridicules et qui montrent la nature diviseuse et fasciste de l’être humain. Les modes et codes de la beauté, même s’ils passent et si l’on en oublie jour après jour, année après année ; ils causent trop de dommages. Les codes de la beauté suscitent plusieurs insécurités et pressions sur chaque membre de la société. Ce sont des règles qui changent avec le temps même comme chaque règle que l’homme a créée, mais qu’il veut faire passer par une vérité absolue.
Il parait qu’il est plus facile de promouvoir un certain ‘look’ représentant d’une petite partie de la société que promouvoir l’amour de soi et la sécurité à notre unique façon d’être. Il y a beaucoup de goûts dans cette matière, et très fréquemment ce qui est laid pour une personne c’est beau pour une autre. Même s’il sonne impoli, il y a vingt ans les seins étaient une chose importante, mais ils ne le sont plus maintenant. La société veut parfois des corps minces et parfois elle veut des grands culs et plutôt de chair. Les médias et les grands groupes jouent avec la perception et les insécurités de l’individu, tout pour quelque chose qui change et est constamment oublié.
Après tout ce qui précède, on doit parler de la manière dont ce sujet, apparemment léger, a-t-il à voir avec notre domaine de travail : les langues étrangères. L’essence de notre domaine est l’échange culturel et la promotion et l’enseignement de divers moyens de penser et de s’exprimer. La mode passe constamment et laisse ses ravages, même si chaque culture a ses propres codes de la beauté. Donc, quand on voit les diverses manières d’expression autant de la langue que de la mode, on apprend que la diversité est plus grande que les médias en général le montre, non seulement en matière d'apparence.
C’est l'idée précédente que l'on doit promouvoir, on doit questionner des idées à nous imposer et qui prétendent que la perfection existe, mais non la diversité. Bien que si l’on le pense bien c’est là où la perfection réside. Le standard est ennuyeux et irréel.

QUESTIONS POSÉES LORS DE L’EXPOSÉ DU DOSSIER
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Considérez-vous que l'aspect physique soit déterminant dans tous les aspects de la vie ? Pourquoi ?
La beauté est une construction sociale comme toutes les constructions culturelles, cette conception change à chaque personne, alors je trouve que les attitudes et le charisme sont plus importants et elles ont un impact plus profond chez les autres, avoir un beau charisme et des attitudes positives sont les valeurs qui feront chacun beau. (Répondu par : Jerónimo Pardo)
2. À ton avis, est-ce que les codes de la beauté sont plus stricts avec les femmes ? Pourquoi ?
Je pense qu'historiquement, nous, les femmes, avons vécu dans un état de subordination qui nous a obligés à nous conformer à ce que la société machiste exigeait de nous dans de nombreux domaines de la vie, parmi eux, notre apparence physique. Nous devons être belles parce que la société l'exige de nous. Malgré le fait que ce type de stéréotype soit une réalité pour les femmes comme pour les hommes, l'imaginaire collectif selon lequel les femmes doivent se conformer à certains standards de beauté est déjà trop profondément ancré dans notre société. De plus, ceux qui promeuvent la beauté comme idéal ont trouvé là un business très rentable, c'est pourquoi ils tentent de le promouvoir à travers les médias, qui ont une grande influence sur la façon de penser et d’agir des gens. (Répondu par : Vanesa Alejandra Gil)
3. Qu’est-ce que l’on pourrait faire pour effacer les stéréotypes de nos vies ?
Je crois que nous ne pouvons rien faire pour éliminer les stéréotypes de la beauté, car dans toutes les cultures ces stéréotypes existent, des stéréotypes très différents mais ils sont toujours présents, nous nous habituons à voir un stéréotype de la beauté et pour cette raison je pense que c'est presque impossible pour les éliminer, mais nous pouvons probablement les modifier et créer des stéréotypes plus réalisables. (Répondu par : Juan Pablo Hernández)
4. Croyez-vous que nous vivrions plus heureusement si nous n’avions pas de codes de la beauté ?
Oui, je crois que les codes ou des stéréotypes de la beauté créent beaucoup d'insécurités sur les personnes, par exemple le besoin d’avoir ou d’acheter les plus nouvelles et les plus chères pairs de chaussures parce qu’elles sont à la mode. Pour cette raison je crois que sans l’existence des codes de beauté, la vie serait plus facile. (Répondu par : Juan Pablo Meza)









