
David Ibarra
Salut! C'est moi : David.
Il y a beaucoup de choses que je voudrais vous raconter de moi, mais je veux que vous sachiez que j'adore apprendre les langues !
Maintenant j'apprends l'anglais, l'allemand et le français, j'adorerais apprendre l'italien et le portugais aussi. J'aime lire des comics, des livres, regarder des séries télévisées et jouer aux jeux vidéos.
Je espère que vous vous divertirez en lisant les travaux que j'ai fait avec mes camarades et je vous invite à en profiter.
Production personnelle:
* Un court résumé du conte "Le Géant Égoïste" avec mes propres mots.
* Les valeurs humaines dans "Le Géant Égoïste".
* Une courte histoire inspirée du conte Le géant égoïste :
LA PETITE BIBLIOTHÈQUE CACHÉE.
Production participative:
* Dossier: Visions et stéréotypes du corps et de la beauté
* Débat: Influence de la musique dans l'éducation
* Table ronde: Marginalisation et inégalités
* Journal Télévisé

JE VOUS RACONTE L’HISTOIRE : « LE GÉANT ÉGOÏSTE »
Tous les jours, les enfants qui rentraient chez soi de l’école, passaient jouer au jardin d’un géant qui était parti depuis sept ans. Les enfants adoraient y jouer, les oiseaux chantaient pour eux et les fleurs fleurissaient par leur présence. Le Géant Égoïste est revenu, un jour, chez soi et il a effrayé les enfants avec son crie et sa grosse voix, il a construit un mur autour du jardin pour leur empêcher d’y entrer.

Ses actions rapportent l’hiver chez son jardin et les oiseaux sont disparus, les fleurs ne fleurissaient plus et il était seul et triste. Il se demandait la raison pour laquelle les oiseaux ne venaient pas et pourquoi l’hiver était toujours avec lui et son jardin.

Un jour, il a entendu un très beau chant dehors, il a aperçu, par la fenêtre, les enfants installés sur les branches des arbres, dans un coin un petit enfant ne pouvait pas monter sur l’arbre. Le Géant Égoïste, fait son grand acte d’amour par misant l’enfant sur la branche de l’arbre. Après sa belle action avec le petit enfant, les autres enfants n’avaient plus de peur du géant et il a démoli le mur pour leur laisser y jouer.

LES VALEURS HUMAINES QUE J’IDENTIFIE DANS « LE GÉANT ÉGOÏSTE »
Dans le conte on peut reconnaître beaucoup de valeurs humaines, le respect peut être identifié dans cet exemple : « Et quand les autres enfants virent que le Géant n'était plus méchant, ils revinrent en courant, et le Printemps revint avec eux. » Après avoir vu le Géant faire son acte d’amour, les enfants n’avaient plus peur de lui, mais du respect, ils le respectaient.
« Mais dans un coin du jardin, l'hiver était resté avec ses amis Grêle et Vent du Nord. Au pied d'un arbre gelé, un tout petit enfant pleurait. Il ne pouvait grimper à l'arbre. Le Géant comprit alors son égoïsme : … » L’exemple-ci peut nous aider à identifier la considération, l’appréciation et l’ouverture parce qu’il a compris que les enfants n’étaient pas méchants, ils voulaient seulement jouer et partager du temps dans le jardin. Tous ces valeurs sont très importantes dans nos vies et nos relations avec les autres.
On peut reconnaître l’accueil, l’entraide, l’empathie, l’amour et la réciprocité dans cet exemple : « Seul le petit garçon ne s'enfuit point car ses yeux étaient si pleins de larmes glacées qu'il ne vit pas le Géant s’approcher. Celui-ci le prit doucement dans sa main et le posa dans l'arbre. » C’est quand le géant agît avec amour et empathie pour l’enfant, parce qu’il s’est rendu compte que c’est de sa faute que l’hiver ne lâche pas son jardin. C’est aussi un beau moment dans le conte parce que les enfants arrêtent d’avoir peur de lui, le géant. Le géant agît avec amour et les enfants aussi.
« Maintenant je sais pourquoi le Printemps ne voulait pas venir ici. Je vais mettre ce pauvre petit garçon tout en haut de l'arbre, et je démolirai le mur, et mon jardin sera à tout jamais la cour de récréation des enfants. » Le géant n’est plus égoïste, il accepte les enfants dans son jardin, ils sont bienvenus dans la cour de récréation que le géant a disposée pour eux. Cet exemple nous apprend sur la bienveillance, l’acceptation, la fraternité et l’affection car le géant arrête d’être égoïste et laisse les petits partager du temps ensemble dans son joli jardin.
Je crois que ce conte est très spécial et beau, il nous apprend beaucoup sur les valeurs humaines qui sont très importantes dans nos vies quotidiennes. C’est important d’avoir tous ces valeurs et, surement, quand on soit des professeurs, ils seront indispensables pour dérouler notre profession d’une manière excellente.

Image prise de la vidéo de : FR.BedtimeStory.TV
LA PETITE BIBLIOTHÈQUE CACHÉE :
une histoire inspirée du conte « Le Géant Égoïste »

Un jour, les ados qui aimaient lire des romans, des contes courts, des bande dessinées ou des magazines, n’avaient plus un lieu où lire. C’était la faute de ce virus, celui qui a tué beaucoup de gens et qui a infecté beaucoup de familles. Aujourd’hui, personne ne peut sortir librement sans avoir peur de s’infecter. Ce virus a arrêté nos vies, nos vies normales. On ne peut pas se rencontrer pour prendre un café à la cantine, aller au cinéma, prendre des bières ou, simplement, faire des tours autour la ville ou dans le parc. Lola, Tiffany, Lucas, Max et moi, nous ne nous voyons pas depuis longtemps, cela fait quatre ou cinq mois déjà. Nous étions habitués à partager du temps dans la bibliothèque municipale, nous lisions des histoires d’horreur, d’amour, de science-fiction et des comédies romantiques aussi.
Le 24 mars, nous marchions vers la bibliothèque, notre lieu préféré. Sur la porte il y avait un avis, il disait : « La bibliothèque n’ouvrira pas indéfiniment, prenez soin de vous. »
Nous nous sommes assis sur les escaliers, sans dire un seul mot. Nous sommes restés là pendant deux heures, personne n’a rien dit. Depuis ce jour-là, nous n’écoutons plus la voix de l’autre, nous ne rions plus ensemble.
Une fois les restrictions ont été diminuées par monsieur le président, j’ai commencé à faire du footing au stade, j’y faisais dix tours chaque jour. Mercredi dernier, en rentrant chez moi, j’ai trouvé une bibliothèque un peu cachée près du stade. Je m’y suis approché. Je frappe à la porte, une voix féminine crie : Je n’ouvrirai pas. Ne venez pas ici.
– Pourquoi ? Je ne suis pas malade, je n’ai pas le virus.
– Je m’en fous. Partez !
– Je voudrais lire un peu, je n’ai pas de livres, je n’ai rien à lire. S’il vous plaît.
– Non, je ne veux pas m’infecter, désolée.

Depuis que j’ai trouvé cette petite bibliothèque, je fais du footing tous les jours et j’y approche et frappe à la porte. La voix féminine ne me laisse pas entrer. Mes amis, ils m’ont accompagné une fois, nous voulions parler avec la femme de la bibliothèque peut-être elle serait un peu plus compréhensive et nous laisserait entrer et prendre des livres. Ella a dit non.
Nous y sommes revenus pendant deux semaines. Un jour, nous avons réussi à y entrer. En rentrant dans la petite bibliothèque la femme nous a souri. Nous pouvions le voir dans son regard, la femme, Dora, était heureuse de nous avoir dans sa bibliothèque. Mes amis et moi étions très heureux, nous voulions prendre tous les livres. J’ai pris un livre de science-fiction, Lola et Tiffany des bandes dessinées de superhéros, Max un roman d’horreur et Lucas un magazine. Dora nous regarde attentivement et sourit, au-dessous son masque, bien sûr. Lola, Tiffany, Max, Lucas et moi portions des masques aussi.

– Ça me manquait, avoir de la compagnie, regarder les gens aimer les livres et la littérature. Ne pas être seule, ça me manquait beaucoup. J’ai pensé beaucoup si vous laisser entrer était une bonne idée. – Dora dit – J’ai 80 ans déjà, j’ai peur de mourir, je ne veux pas la mort, je n’en veux pas vraiment et ce virus me fait beaucoup peur mais, j’ai pensé aussi à la jouissance que les livres me donnent, si ces livres vous rendent heureux, j’aimerais que vous puissiez les lire, vous distraire pendant ce temps et avoir de la compagnie, c’est bon pour moi, la solitude me rendait folle. Merci, merci d’être ici, d’aimer les livres et de découvrir ma petite bibliothèque.
Depuis ce jour-là, nous allions dans la petite bibliothèque de Dora, nous buvions du café, du thé, nous mangions des croissants, des baguettes et nous parlions de la vie, elle nous a raconté plusieurs d’histoires, de sa vie, de son mari, déjà mort, de sa famille. Elle nous a aidé à ne pas devenir fous pendant la pandémie.
Tristement, Dora est morte quand elle avait 85 ans, je me rappelle que les derniers mots qu’elle m’a dits, étaient : « Vos amis et vous, vous m’avez donné de la joie. Je suis heureuse, si je meure demain, je mourrai heureuse. Merci beaucoup, Jean. » De temps en temps, je rends visite au tombeau de Dora et je le lis son livre favori.
Fin











